Canal lombaire étroit

Traitement médical

Il peut être utile au débuts des troubles mais s’avère souvent assez peu efficace, une fois le rétrécissement constitué.

Il peut comprendre :

  • Médicaments antalgiques, anti-inflammatoires, myorelaxant, kinésithérapie, ostéopathie
  • Infiltration pour soulager essentiellement des douleurs associées.

Traitement chirurgical

Le traitement chirurgical est le traitement majeur du canal lombaire étroit.

Le principe est d’élargir le canal trop étroit afin de libérer les nerfs sur un ou plusieurs niveaux (dit également étages) et de façon plus ou moins étendue en fonction des symptômes et du bilan.

L’opération se déroule sous anesthésie générale, allongé sur le ventre par une incision dans le bas du dos. Il faut favoriser les décompressions isolées (laminectomies, lamino-arthrectomie), le recalibrage segmentaire. Mais parfois, la libération doit être large et étendue. De là, découlera la technique opératoire pouvant se faire par de petites incisions (chirurgie mini-invasive) ou à « ciel-ouvert » (techniques classiques).

Le chirurgien peut être amené y associer à un geste de fixation de vertèbres (arthrodèse) qui est développé dans le chapitre spondylolisthésis (mots en gras pour créer le lien à cliquer dessus afin d’accéder à la technique)

Cela nécessite quelques jours d’hospitalisation en fonction de l’étendue du geste (de 2 à 5jours environ) et le retour à domicile est envisagé souvent sous couvert d’une ceinture lombaire.  Le soulagement dans les jambes est rapide de même que l’augmentation du périmètre de marche. Les lombalgies résiduelles relèveront de la rééducation.

Quels sont les risques inhérents à une chirurgie cervicale ?

Toute intervention chirurgicale comporte des bénéfices mais aussi des risques :

  • Anesthésique : il n’y a jamais de « petite anesthésie » et il existe toujours un risque lié à vos antécédents ou à la réactivité de votre organisme, voire avec des problèmes d’allergies méconnues. Vous pourrez poser toutes vos questions à l’anesthésiste durant la consultation pré-opératoire obligatoire.
  • Infectieux : L’infection du site opératoire peut relever d’un lavage chirurgical ou d’une antibiothérapie mais reste exceptionnel car il n’y a pas de matériel implanté.
  • Neurologique : il est exceptionnel que des nerfs ou la queue de cheval soient endommagés. Le risque de paralysie des membres inférieurs (la chirurgie se déroulant en dessous de la moelle épinière) peut seulement être relié à l’apparition précoce d’un hématome qui doit être alors rapidement évacué pour permettre une récupération optimale.
  • La brèche durale : une lésion per-opératoire du fourreau dural peut entraîner une fuite du céphalo-rachidien pouvant occasionner notamment des céphalées ou une réaction méningée.
  • La Phlébite : des petits caillots peuvent boucher les veines du mollet du fait de l’alitement et aller vers les poumons (embolie pulmonaire) d’où la nécessité d’un levé précoce et d’un éventuel traitement anti-coagulants les premiers jours.

Le retour à domicile

Il s’effectuera avec des soins infirmiers pour le pansement et les consignes enseignées par les kinésithérapeutes spécialisés de DOSCEA vous aideront à récupérer au plus vite. Il faudra limiter la conduite automobile au maximum le premier mois et privilégier la marche. Un rendez-vous avec votre chirurgien vous sera donné à la sortie ainsi que les ordonnances nécessaires. De même, un livret d’informations sur les règles à respecter vous sera remis.